Du point de vue de l’évolution, la religion ne devrait pas exister : elle est coûteuse en sacrifices matériels et en dépenses émotionnelles ; elle impose des efforts pour adhérer à des croyances qui défient le bon sens. Alors, pourquoi la religion ?
À quoi tient le sentiment mêlé d’étrangeté et de familiarité qui nous saisit devant le caractère accompli des rouages d’une société « autre » ? Le corps et les affects n’en seraient-ils pas le terrain et le terreau ?