Je n’ai la nostalgie d’aucun lieu. Je n’ai pas la nostalgie de la Libye et encore moins celle de l’Algérie. Je me suis intégré, parfaitement même, mais sans jamais me fondre dans la masse ni m’assimiler. Même si rien ne le laisse penser, j’ai été, je suis, je reste en effet un migrant.